L’homme, son environnement naturel, les défis de conservation. Les grandes questions d’écologie par Bleen.
Madagascar est situé dans le bassin Sud-Ouest de l’océan Indien (SOOI). Une région qui enregistre 11 % de l’activité cyclonique mondiale. Le cyclone Dikeledi fait partie de ces 3 ou 4 systèmes qui touchent annuellement le pays. Dans les années à venir, les spécialistes tablent sur des phénomènes plus violents et plus intenses.
C’est un véritable drame qui est en train de se produire dans un joyau de la biodiversité malgache : les forêts secondaires du parc national de Ranomafana, situé dans le Sud-est de Madagascar, sont en proie aux flammes.
Le 18 décembre dernier, une « Maison de la diplomatie verte » a été inaugurée. Elle devrait être le chantre de la diplomatie environnementale malgache. Le tour de la question en 5 points.
La zone Makira est une des plus grandes étendues de forêt dense humide restante au niveau du biome des forêts tropicales humides de Madagascar. Même si elle fait face à d’importantes pressions, la « ceinture verte » établie aux alentours, sous la responsabilité des communautés de base, contribue à sa sauvegarde.
C’est l’un des derniers « ponts » de biodiversité à Madagascar. Le parc naturel de Makira n’est ni aussi connu, ni aussi réputé que le parc national d’Andasibe-Mantadia ou celui de Ranomafana, mais c’est l’une des zones de biodiversité les plus importantes pour la Grande île. Nous vous emmenons à la découverte de ce trésor.
L’urgence climatique n’est pas un simple sujet de débat : c’est une réalité à affronter. Consciente de cette nécessité, l’Union Européenne (UE), en collaboration avec la Commission de l’Océan Indien (COI), déploie une initiative innovante, « The Climate Show». Après avoir sensibilisé les îles de l’Océan Indien, cet événement unique débarque à Madagascar du 16 au 18 décembre, pour inspirer une nouvelle génération à devenir les piliers de la résilience climatique.
L’autoroute devrait permettre de relier Antananarivo à Toamasina, le principal port du pays. Mais les impacts environnementaux sont pointés du doigt par les organisations de la société civile. Elles ont profité de la tribune de la COP29 en remettre une couche.
Barkat Bin Saïda Matazaky (à droite sur la photo) et Ny Aro Andriamiarisoa (à gauche sur la photo), membres de CliMates Madagascar, ont porté haut les couleurs de la Grande île en remportant le Youth Hackathon for Media and Information Literacy 2024, organisé par l’UNESCO, en Jordanie, les 30 et 31 octobre derniers. Elles nous partagent leur vision ainsi que leur point de vue sur la situation climatique actuelle.
Les contributions déterminées au niveau national (CDN) sont au centre des discussions et négociations de la COP 29 sur la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique qui a débuté le 11 novembre 2024 à Baku, Azerbaïdjan.
Pour faire face à la dégradation rapide de ses forêts et de ses écosystèmes ainsi que pour Madagascar a intensifié ses efforts de reboisement et de lutte contre les feux de brousse, la Grande île a lancé son plan national de reboisement (2024-2025) et son plan de contingence feux de forêts. Ces initiatives visent à répondre aux défis croissants liés à la déforestation et à la gestion des ressources naturelles.
