Protection de la haute mer : Le monde s’accorde sur un traité historique

Le 4 mars 2023 est une date à marquer sur une pierre blanche pour la conservation et l’utilisation durable des ressources marines dans les eaux internationales.

Historique. Les États membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont défini un traité international d’une importance capitale dans le cadre de la protection de la haute mer. Tirant ses sources de la convention des Nations unies sur le droit de la mer, le traité revêt un enjeu crucial qui est de protéger au moins 30% des océans de la planète d’ici à 2030. En effet, la haute mer, qui représente 60% de la surface des océans et presque la moitié de la surface du globe terrestre, correspond aux zones situées au-delà de la juridiction nationale des États côtiers (zones économiques exclusives et zones de souveraineté).

Grâce au traité international, il s’agirait donc de créer des aires protégées marines dans ces zones qui ne jouissent pas de protections spécifiques. La principale mission étant de préserver, restaurer et de maintenir la biodiversité. Le traité vise également à mettre en place un dispositif de « partage juste et équitable des avantages issus des ressources génétiques marines ». Il conviendrait de noter que le traité n’est pas encore signé par les parties prenantes. L’adoption formelle devrait se faire lors d’une réunion ultérieure des délégués de la conférence intergouvernementale sur la biodiversité marine des zones situées au-delà de la juridiction nationale ou BBNJ.

José Belalahy

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