Avec un peu de retard, Madagascar prend le mouvement du développement durable. Les matières premières qui seront mises en avant seront les déchets. Certes, l’utilisation de produits chimiques n’est pas exclue, mais elle doit respecter les normes en vigueur, à savoir l’ID-FEM 10543.
Enjeux
Un projet qui réunit trois pays : Lesotho, l’Afrique du Sud et la Grande île sera mis en œuvre, à travers les accords qui tendent vers un partenariat durable. Les échanges sont effectifs entre les trois pays et le programme devrait voir le jour sous peu. Un vent d’espoir pour le monde du textile, mais aussi surtout pour l’environnement.
Financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), ce projet promet une collaboration et un avenir prometteur pour l’économie malgache. Conscient des enjeux liés au secteur environnemental, Madagascar rentre petit à petit dans la cour des grands en matière de développement durable, même si le chemin est encore assez long.
Notons qu’à l’heure actuelle, des associations telles que Manao Manga commencent déjà à se faire un nom dans la promotion de l’économie bleue, qui prône notamment le recyclage. Cette forme d’économie met en œuvre plusieurs stratégies afin de garantir une efficacité probante.
Education
A Madagascar, la revalorisation des produits déjà utilisés est encore une politique peu utilisée, mais néanmoins bien connue. Elle commence à se faire une place dans le quotidien des consommateurs. Pour preuve, la filière de la « seconde main », en matière d’habillement, ainsi que la transformation d’invendus, sans oublier le recyclage du plastique et des déchets pneumatiques qui est monnaie courante depuis plusieurs années.
Le monde du textile connaît un grand essor. De plus en plus de créateurs se font un nom dans le secteur, aussi bien que ce projet tombe à pic, comme on dit. Néanmoins, il est toujours important de rappeler que tous les projets gouvernementaux ou non, aussi belle soit leur envergure, l’éducation de la population ainsi que la mise en place d’un système plus rigoureux et plus performant, à commencer par le tri des déchets au sein de chaque foyer au niveau de la société, pourrait déjà s’avérer payant.