L’accord de pêche entre Madagascar et l’Union européenne a été signé en début du mois de juillet à Bruxelles, malgré quelques points de divergence soulevés par les deux parties. La partie malgache a été représentée par son Ambassadeur sur place, selon le ministère de la Pêche et de l’Économie bleue.
La pêche Illégale, Non déclarée et Non réglementée (INN) compromet la sécurité alimentaire et la durabilité des ressources marines de Madagascar.
L’approche malgache de l’économie circulaire est très empirique et change d’une région à l’autre. Côté réglementation, les lois ne sont pas encore en phase avec ce concept. Des acteurs commencent à s’intéresser à l’industrialisation du concept afin de permettre une croissance locale et régionale.
L’envasement et l’ensablement des plaines de production agricole constituent une problématique majeure de l’agriculture à Madagascar. Pour y faire face, les acteurs se concentrent surtout sur les intérêts des périmètres irrigués que sur ceux des zones de genèse de l’érosion.
La richesse en biodiversité de Madagascar constitue son atout en matière de production et d’exportation d’extraits et d’huiles essentielles.
Les questions sur les données demeurent problématiques dans la Grande île et, ce, qu’importe le domaine. Le secteur de la pêche et de l’économie bleue n’y échappent pas. Ce qui pose des questions, même jusqu’en Europe.
Le Dusky Tetraka ressurgit des forêts malgaches après vingt-quatre ans de silence radio et de cache-cache avec les chercheurs. Cet oiseau sauteur endémique de Madagascar a été redécouvert à Andapa, dans la région Sava, dans la partie Nord-est de la Grande île par une équipe de chercheurs du projet The Peregrine Fund Madagascar. Pour en savoir plus sur cet animal qui fait partie des 10 oiseaux classés disparus les plus recherchés par la Search for Lost Birds, Bleen s’est entretenu avec le Pr René de Roland Lily-Arison, Ornithologue malgache de renommée internationale, à l’origine de cette redécouverte.
Le deuxième grenier à riz de Madagascar et toutes les activités socio-économiques qui gravitent autour sont en danger.
Les organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de la pêche et de l’économie bleue tirent la sonnette d’alarme face à la situation délétère dans laquelle baignent pêcheurs industriels et pêcheurs artisanaux qui sillonnent les mers malgaches.
Avec ses 210 000ha de superficie, l’aire protégée Menabe Antimena abrite diverses espèces endémiques du pays : huit espèces de lémuriens dont la star est le Microcebus Bertae, le Fosa qui est le plus grand carnivore de Madagascar ou encore la Tortue à queue plate.
